EQUIPE ARTISTIQUE DE LA COMPAGNIE L
Myriam Gharbi
Metteure en scène et comédienne
Formée à l’école du passage à Paris dirigée par Niels Arestrup 1988 et à L’école de la comédie de Saint Etienne de 1989 à 1991. Diplômée d’état d’enseignement du théâtre en 2006 Elle a collaboré avec Hasard et compagnie en tant que comédienne et collaboratrice artistique de 1993 à 2012 dans plusieurs spectacles Carte Blanche, Véra veut la vérité, De brique et de blocs. Elle a été comédienne dans des spectacles de Pierre Deabauche, Arlette Alain, Patrik Kabakdjian, Sophie Lannefranque, Hadda Djaber et avec la Récrée et Compagnie. En 2013 elle est à l’initiative de la création de la Compagnie L où elle met en scène et joue Lili la bagarre de Rachel Corenblit spectacle tout public et en 2018 Je réfléchis de Kazuo Iwamura Elle intervient en tant que professeure d’histoire du théâtre au Grim Edif de 2005 à 2017.Elle a créé le cursus théâtre au Conservatoire de Limonest en 2008 /2011.Elle a travaillé comme professeure de théâtre pour la maîtrise du Conservatoire Régional de Lyon. Elle collabore de 2012 à 2018 avec Premier Acte pour des enfants en IME, l’option Théâtre de Charli Chaplin et la classe apprentis comédiens. Elle enseigne et coordonne de nombreuses actions artistiques avec des publics très divers
Carole Got
Comédienne depuis 1990.
Formation au Conservatoire régional de Nice puis à la Comédie de St Etienne.
Co-fondatrice du théâtre de l'Olivier, du Théâtre du Globe (Alpes maritimes), de la Cie de l'Accacia (Lyon).
Comédienne sous la direction de Pierre Debauche, permanente 2 ans au CDN de Vire sous la direction de Eric Dedadelsen.
Comédienne de 1999 à 2015 à la Cie Phillippe Dorin en tournées nationales et internationales.
A travaillé aussi sous la direction de André Fornier, Sylvain Stawsky en cabaret.
Assistante à la mise en scène au CDN de Béthune, à la Cie des Lucioles (Picardie) et à la Cie Phillippe Dorin.
Formatrice pendant 2 ans à la SNCF en atelier de prise de parole.
Formation de scénariste au CEEA-Paris.
Faustine -AZIYADE
Danseuse et Comédienne
Aziyadé, née en 1998, est une artiste hybride par sa formation et son parcours. Elle se forme au conservatoire de Lyon en danse contemporaine. Elle prépare et obtient son diplôme d’état de professeur de danse contemporaine à L’ESMD. Elle rencontre Francis Viet son tuteur avec qui elle échange sur la pédagogie et la création. Elle fait partie pendant deux ans du laboratoire : Protocole d’accompagnement Critique par le Spectateur à l’université de Lille, de Philipe Guisguand Aujourd’hui elle s’intéresse à l’écriture du mouvement, en poursuivant sa formation par le biais de la classe de notation Laban au CNSMD de Paris. Elle développe dans ses créations un principe d’ « installation évolutive par le corps » : installation où le corps est nécessaire, en tant que technicien, pour l’aboutissement de l’œuvre. La technicité rend le corps esthétique. Le tout est auto-suffisant. Elle crée : Mes hommages, Collectif 209, lauréat d’aide à la professionnalisation de la HEAR et lauréat à la bourse aux jeunes talents de la ville de Strasbourg en 2019 et Les Prieuses ou la Tortue lauréat du Prix Génération haut de France. Elle est interprète pour Medhi Farajpour dans Corps Oublié/Sacre du Printemps, …Passion(s) d’Alexy Blanchard, Christianne Vericelle, Christian Taponard… Son parcours la mène à une interprétation qui questionne en profondeur la place et la forme de l’interprète sur scène. Elle est soutenue par la fondation Cléo
NAIMA DELMOND
Musicienne / conceptrice sonore
Née en 1995 près de Carcassonne. Pendant ses années de lycée elle forme avec Céleste Galliot-Dollet le duo de rock-folk psychédélique 16 Feet Under Ground. Elles enregistrent un EP en 2012. Après le bac, elle se lance dans une licence "musicologie-métiers du son" à Rouen, puis est acceptée à l'ENSATT dans le parcours "conception sonore" dont elle sort diplomée en 2019. Pendant ses études, elle continue à collaborer avec Céleste qui se forme en cinéma en composant la musique de ses court-métrages Les filles du docteur Stan (2015), Aval sus la montana (2017) et Ventretard et la chute électrique (actuellement en post-production). Elle a aussi occupé divers postes dans d'autres productions cinématographiques : Ils salivent d'Ariane Boukerche (2020, perch-woman), Le grand saut d'Ania Gauer (2019, bruitage, montage et mixage son), Viande Tambour Machine, épisodes 4 (2019, prise de son) et 8 (sortie prévue fin 2020, prise de son et mixage) de Julien Michel et Lucas Delesvaux, Uneo uplusi eustrage dies de Julien Michel (2020, mixage) ... Pour la scène, elle participe à la création de Faîte vos poches, donnez-moi vos vis (créé en janvier 2020) de la Compagnie Mosor et compose l'univers sonore du spectacle de théâtre circassien l'Hiver Rude de la Générale Posthume (création prévue en juin 2021).
ARNAUD DEPARIS
Réalisateur
Déconstruire pour une tentative de donner un sens au monde. S’il est une formalisation commune de ses pratiques théoriques, plastiques et pédagogiques, c’est de donner des clés de lecture et d’analyse d’une certaine politique, d’un certain mouvement des images, du temps, du corps et de l’espace. Ainsi de s'établir des parallèles épistémologiques, en empruntant les possibilités techniques d'un médium pour les transposer à un autre, en croisant différentes esthétiques, des rencontres fortuites, décloisonnant, par exemple, les champs des possibles du cinéma, du théâtre et de la peinture, en superposant des réseaux de langages : pour une structure topologique, pour une théorie d'ensemble, des correspondances de ces espaces représentatifs en mouvement, et de pouvoir voir dans les interstices ce qui compose en définitive le réel. Filmer est un acte d'amour - Fabrique de films - mémoires et présents. Inviter le public à élaborer un intellect d'amour, à poser un regard participatif afin qu’il puisse devenir "regardeur" en s’accordant de l’acception de Marcel Duchamp : "Ce sont les regardeurs qui font les tableaux.". Inventer et replacer les regards et les pratiques, afin de les définir en tant que "cose mentale", en relation directe avec le passé mais aussi et surtout avec une certaine contemporanéité, en la nécessité d’hybridation. Et, pouvoir les possibles, de (re)construire, ensemble, ces potentiels d'une émancipation certaine, pour le devenir d'un tout poétique - "Homo nexus" - pour le (re)devenir de l'Art et de la Création comme la nécessité d'une poésie sociale et « trop" humaine